L’agriculture méditerranéenne est intimement liée à la disponibilité en eau.
Sans eau, pas de tomates, de salades, de courgettes, de melons. Pas non plus de pêches d’abricots, de cerises.
Face aux bouleversements climatiques que nous vivons, l’eau est en train de devenir indispensable aussi pour des productions qui n’étaient pas irriguées historiquement: la viticulture, l’oléiculture doivent désormais aussi faire appel à l’irrigation afin de garantir un rendement ainsi qu’une qualité de produits acceptables.
Le Gard est connu pour ses extrêmes en termes de pluie. Il y en a parfois trop, souvent pas assez. Le bouleversement climatique que nous subissons brouille nos repères et ajoute de l’incertitude ! Ainsi, en 2017, le département a connu une période de sécheresse exceptionnellement longue (du printemps à l’automne) avec à peine 350 mm tombés sur l’année à Nîmes.
Par contre, on se souviendra de 2018 comme d’une année extrêmement pluvieuse, trop d’eau qui a endommagé les récoltes de fruits, de céréales, qui a donné des sueurs froides à tous les viticulteurs à cause d’une humidité incessantes, qui a empêché les éleveurs de faire les foins… la plupart des zones gardoises a reçu plus de 1.000 mm de précipitations cette année-là.
Au-delà des précipitations, nous vivons des modifications climatiques qui impactent aussi les températures : 2019 a été marquée par une température historique de près de 46°C et en 2022 Nîmes a connu 36 jours à plus de 35°C , 3 jours à plus de 40°C et 61 « nuits tropicales ».
Dans ces conditions difficiles et erratiques, la technique et le conseil sont primordiaux !
Les problématiques liées à la qualité de l’eau deviennent aussi prégnantes : il est alors importants de développer avec les agriculteurs des pratiques alternatives qui vont réduire l’impact de leurs activités sur les milieux naturels.